Visite au musée…Prototype d'un site destiné à une utilisation pédagogiquetag:chantegreld.free.fr,2024:/index.php2007-06-18T13:34:00+02:00DotCleardaily12007-06-18T13:34:00+02:00Visite 32007-06-18T13:34:00+02:00tag:chantegreld.free.fr,2007-06-18:/18danielletravail à faire : réalisation d'une fiche de renseignements sur le peintre Pierre Bonnard.<h4>travail à faire :</h4> réalisation d'une fiche de renseignements sur le <strong>peintre Pierre Bonnard</strong>. <!--***** Danielle chantegrel -Master Web édito- Université de Poitiers-SHA -promo 2007- *****
*** conception d'un site prototype pédagogique : Visite au musée...***
** projet réalisé dans le cadre du stage professionnel au Musée d'Orsay **
-->
<pre><strong>Questions :</strong></pre>
Vous indiquerez dans le formulaire "Mes réponses" :
<ul>
<li>Tous ses prénoms :</li>
<li>Son nom :</li>
<li>Sa date de naissance :</li>
<li>Sa date de décès :</li>
<li>Les études et écoles :</li>
<li>Le nom de ses amis :</li>
<li>Le mouvement artistique (ou groupe) :</li>
<li>Les catégories d'oeuvres réalisées :</li>
<li>Le nom de son marchand :</li>
</ul>
<pre><strong>Aide</strong></pre>
Pour rechercher les renseignements demandés, vous pouvez aller consulter :<br />
<ul>
<li><strong>le répertoire des artistes</strong> : vous accéderez au moteur de recherche qui vous conduira <img src="/images/Sortie.png" title="vers le site du Musée d'Orsay" alt="vers le site du Musée d'Orsay" /><a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/espace-professionnels/professionnels/chercheurs/rech-rec-art-home/rech-rec-art-avancee.html?S=0" hreflang="fr">vers la carte d'identité de Pierre Bonnard</a> sur le site du Musée d'Orsay.</li><br />
<li><strong>la biographie</strong> de <a href="http://chantegreld.free.fr/index.php?2007/04/17/25-pierre-bonnard" hreflang="fr">Pierre Bonnard</a> de la rubrique "VIES D'ARTISTES".</li><br />
<li><strong>le commentaire d'oeuvre</strong> sur <img src="/images/Sortie.png" title="vers le site du Musée d'Orsay" alt="vers le site du Musée d'Orsay" /><a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire/commentaire_id/lenfant-au-pate-de-sable-33.html?S=0 .html " hreflang="fr"><em>l'enfant au pâté de sable de Pierre Bonnard</em></a> sur le site du Musée d'Orsay.</li><br />
</ul>
ou obtenir d'autres renseignements (la définition d'un mot par exemple) en utilisant <strong>le moteur de recherche</strong> de "Visite au musée...".Visite 22007-06-06T15:12:35+02:00tag:chantegreld.free.fr,2007-06-06:/20danielletravail de groupe : (2 élèves)
objet : préparation d'une visite au Musée d'Orsay, choix d'une oeuvre par élève à aller voir...travail de groupe : (2 élèves)<br />
<h4>objet :</h4> préparation d'une visite au Musée d'Orsay, choix d'une oeuvre par élève à aller voir...<br /> <!--***** Danielle chantegrel -Master Web édito- Université de Poitiers-SHA -promo 2007- *****
*** conception d'un site prototype pédagogique : Visite au musée...***
** projet réalisé dans le cadre du stage professionnel au Musée d'Orsay **
-->
<br />
<pre><strong>Exploration du Musée :</strong></pre>
Vous devez effectuer un repérage depuis :<br />
<img src="/images/Sortie.png" title="vers le site du Musée d'Orsay" alt="vers le site du Musée d'Orsay" /><a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/outils-transversaux/plan-salle.html " hreflang="fr"> le plan du Musée d'Orsay</a>
<br />pour connaître la localisation des oeuvres à aller voir dans les différentes salles du Musée. Chaque élève devra proposer au moins une oeuvre.
<pre><strong>Questions :</strong></pre>
<ol>
<li><strong>Quelle oeuvre voulez-vous aller voir ?</strong><br />
Vous donnerez ses coordonnées : <br />
-> titre =<br />
-> auteur =<br />
-> date =<br />
-> technique de réalisation =<br /></li><br />
<li><strong>Dans quelle salle se trouve cette oeuvre ?</strong>
-> n° de la salle : <br />
-> le niveau (0 = R-d-C ; 2 = niveau médian ; 3 = niveau supérieur)<br /></li><br />
<li><strong>Décrivez l'oeuvre :</strong> <br />
-> thème (la mythologie, la religion, la société, les plaisirs, les travaux, la Nature, les choses) <br /><br />
-> description rapide <br /><br />
-> d'après vous, que veut dire ou que veut montrer l'oeuvre que vous avez choisie ? <br /><br />
-> dessiner un schéma de composition : (à réaliser sur 1 feuille de croquis - consignes : respect des proportions; indications des différents motifs; indications des couleurs)</li>
</ol>
<pre><strong>Aide à la visite :</strong></pre>
Le plan sur le site du musée d'Orsay est interactif et est couplé à un moteur de recherche pour vous permettre de choisir une oeuvre (ou des oeuvres) à voir et ainsi, de préparer une visite.
<br />Pour choisir une oeuvre, vous pouvez définir dans les différents champ du moteur de recherche du Musée :
<ul>
<li>un artiste</li>
<li>un titre d'oeuvre ou des mots-clés </li>
<li>d'autres termes</li>
<li>un type d'oeuvres (dans le menu déroulant seront proposés : peinture, pastels, sculpture, médaille, objet d'art, dessin, photographie, document,... )</li>
<li>un pays</li>
</ul>
Les mots-clés ou les autres termes à indiquer peuvent être par exemple : arbre, voiture, Paris, pont, Seine, paysage, portrait, ...<br />
Vous pouvez aussi cliquer sur une des salles du plan pour voir ce que chacune d'elles renferme et faire votre choix.<br />
Vous pourrez utiliser les fonctionnalités avancées de ce plan interactif pour vous composer : <img src="/images/Sortie.png" title="vers le site du Musée d'Orsay" alt="vers le site du Musée d'Orsay" /><a
href="http://www.musee-orsay.fr/outils-transversaux/espace-personnel/album-personnel.html?S=0" hreflang="fr">un album personnel</a>, en cliquant sur l'icone en-dessous de chaque reproduction d'oeuvre qui vous intéresse.Visite 12007-06-06T13:55:41+02:00tag:chantegreld.free.fr,2007-06-06:/19danielletravail sur l’œuvre : L'enfant au pâté de sable de Pierre Bonnard<h4>travail sur l’œuvre :</h4> <em>L'enfant au pâté de sable</em> de Pierre Bonnard<br /> <!--***** Danielle chantegrel -Master Web édito- Université de Poitiers-SHA -promo 2007- *****
*** conception d'un site prototype pédagogique : Visite au musée...***
** projet réalisé dans le cadre du stage professionnel au Musée d'Orsay **
-->
<pre><strong>Recherche sur le site du Musée d'Orsay :</strong></pre>
Vous pouvez :
<ul>
<li><strong>lire attentivement</strong> dans la rubrique : "Oeuvres commentés" :<br />
<img src="/images/Sortie.png" title="vers le site du Musée d'Orsay" alt="vers le site du Musée d'Orsay" />
<a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire_id/lenfant-au-pate-de-sable-33.html?no_cache=1&S=0&tx_commentaire_pi1%5Bsword%5D=Pierre%20Bonnard&tx_commentaire_pi1%5BpidLi%5D=509%2C842%2C846%2C847%2C848%2C850&tx_commentaire_pi1%5Bfrom%5D=851&cHash=a92bee219d " hreflang="fr">le commentaire sur <em>l'enfant au pâté de sable de Pierre Bonnard</em> </a> </li><br />
<li><strong>voir</strong> un agrandissement de l’œuvre :<br />
<img src="/images/Sortie.png" title="vers le site du Musée d'Orsay" alt="vers le site du Musée d'Orsay" />
<a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire.html?no_cache=1&zoom=1&tx_damzoom_pi1%5BshowUid%5D=1988" hreflang="fr">zoom sur l'oeuvre</a></li><br />
<li><strong>obtenir</strong> depuis la "Notice de l’œuvre" :<br />
<img src="/images/Sortie.png" title="vers le site du Musée d'Orsay" alt="vers le site du Musée d'Orsay" />
<a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres/notice.html?nnumid=8020" hreflang="fr">quelques informations sur cette oeuvre, puis sur l'artiste (Pierre Bonnard), aller voir d'autres oeuvres de l'artiste</a></li><br />
</ul>
<pre><strong>Questions :</strong></pre>
<ol>
<li>A quel courant artistique cette oeuvre de Pierre Bonnard appartient-elle ?</li>
<li>Expliquez, d'après vous, ce qui constitue la particularité de cette oeuvre ?</li>
</ol>Le talisman, l’Aven au Bois d’Amour2007-04-20T22:27:39+02:00tag:chantegreld.free.fr,2007-04-20:/34dachafiche signalétique pour Le talisman, l’Aven au Bois d’Amour de Paul Sérusierfiche signalétique pour <em>Le talisman, l’Aven au Bois d’Amour</em> de Paul Sérusier <!--***** Danielle chantegrel -Master Web édito- Université de Poitiers-SHA -promo 2007- *****
*** conception d'un site prototype pédagogique : Visite au musée...***
** projet réalisé dans le cadre du stage professionnel au Musée d'Orsay **
-->
<br />
<strong>Artiste :</strong> Paul Sérusier<br />
<strong>Titre de l’œuvre :</strong> <img src="/images/Sortie.png" title="vers le Musée D'Orsay" alt="vers le site du Musée d'Orsay" /><a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire.html?no_cache=1&S=0&zoom=1&tx_damzoom_pi1%5BshowUid%5D=4033" hreflang="fr">Le talisman, l’Aven au Bois d’Amour</a><br />
<strong>Date de création :</strong> Octobre 1888<br />
<strong>Support de réalisation :</strong> sur bois<br />
<strong>Technique de réalisation :</strong> Huile<br />
<strong>Dimensions de l’œuvre :</strong> Hauteur = 27 cm ; Largeur = 21 cmInformations sur le XIXe siècle2007-04-19T19:26:46+02:00tag:chantegreld.free.fr,2007-04-19:/27dachaQuelques définitions par ordre alphabétique sur des éléments historiques, sociaux, économiques, politiques, culturels,... pour la période allant de la deuxième moitié du XIXe aux premières années du XXe siècle.
La Commande officielle
Les lauréats du concours du Grand prix de Rome... <!--***** Danielle chantegrel -Master Web édito- Université de Poitiers-SHA -promo 2007- *****
*** conception d'un site prototype pédagogique : Visite au musée...***
** projet réalisé dans le cadre du stage professionnel au Musée d'Orsay **
--><br />
Quelques définitions par ordre alphabétique sur des éléments historiques, sociaux, économiques, politiques, culturels,... pour la période allant <strong>de la deuxième moitié du XIXe aux premières années du XXe siècle</strong>.
<br />
<pre>La <strong>Commande officielle</strong></pre>
Les lauréats du concours du Grand prix de Rome bénéficiait de Commandes officielles passées par l’Etat. Cette pratique n’existe plus.
<pre>Le marchand d'art, Paul <strong>Durand-Ruel</strong></pre>
né à Paris, 1831 – décédé à Paris, 1922<br />
Marchand de tableaux, collectionneur et également mécène, Paul Durand-Ruel est étroitement associé à l’histoire de l’impressionnisme. Paul Durand-Ruel fut le marchand de Degas, Millet, Monet, Renoir, Sisley et Pissarro et acheteur des œuvres de Manet. Il assure la promotion des oeuvres grâce à sa galerie new-yorkaise. Son entreprise fut poursuivie par ses fils Joseph et Georges.
<pre>Les <strong>Expositions universelles</strong></pre>
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, sont réalisées de gigantesques expositions, appelées « Expositions universelles ». Elles attirent des millions de visiteurs et réunissent « tous les pays d'Orient et d'Occident ». Chaque pays présente ses inventions techniques, ses réalisations artistiques, culturelles et sociales. De 1851 à 1867, ces expositions sont organisées alternativement par l'Angleterre et la France. La première Exposition Universelle de 1851 se tient au Crystal Palace de Londres. Paris accueille la suivante en 1855 au Palais de l'Industrie. Puis, s’y succèdent d’autres Expositions universelles de 1867 à 1878.
<pre>Le <strong>grand Prix de Rome</strong></pre>
C’est la récompense d’un concours, créé en 1663 par l'Académie des Beaux-Arts. Un lauréat par an est sélectionné dans chaque discipline artistique : peinture, sculpture, architecture et composition musicale. Le gagnant séjourne à l'Académie de France à Rome pour parfaire sa formation au contact des chefs d’œuvre de l'art italien. Les artistes récompensés profitent d’une célébrité internationale. Ils bénéficient dès la fin de leur séjour, en France, de commandes officielles. En mai 1968, après plus de trois siècles d'existence, la tradition du prix de Rome prend fin.
<pre><strong>Louis-Napoléon Bonaparte</strong></pre>
C’est le neveu de Napoléon Ier. Il devient successivement : Président de la République de 1848 à 1851, Prince-Président de 1851 à 1852, puis, Empereur des français, lors de la Second Empire, sous le nom de Napoléon III.
<pre>Les <strong>Salons</strong></pre>
Lieux d’exposition périodique des œuvres. Le premier Salon est organisé en 1667 par l'Académie royale de peinture et de sculpture dans le salon carré du Louvre. Elle doit son l’origine à une idée de Colbert. Au XVIIIe et le XIXe, les salons sont des manifestations très prisées. Elles permettent aux artistes de recevoir des récompenses et des commandes officielles. Le jury y favorise une peinture académique. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, les critères de sélection d'admission au Salon sont contestés. D'autres salons sont alors créés en marge du Salon officiel. L'un des plus fameux est le Salon des Refusés de 1863.
<pre>Le <strong>Salon des artistes vivants</strong></pre>
Le Salon des artistes vivants et le Salon des artistes français sont fondés respectivement en 1879 et en 1881.
<pre>Le <strong>Salon d'Automne</strong></pre>
Ce salon parisien est plus que centenaire : créé en 1903. Il accueille l'Art nouveau puis les peintres fauves ; il a toujours lieu.
<pre>Le <strong>Salon des indépendants</strong></pre>
Créé en 1884 par Odilon Redon, Georges Seurat et Paul Signac, le Salon des Indépendants accueille les nabis, les symbolistes et, plus tard les cubistes.
<pre>Le <strong>Salon des refusés</strong></pre>
En 1863, le jury du Salon officiel se montre très sévère et rejette beaucoup d'artistes, souvent les plus novateurs. Ceux-ci protestent auprès de Napoléon III qui crée le Salon des Refusés : 3000 oeuvres recalées sur 5000 sont présentées. Cette année-là, Manet y expose <em>Le déjeuner sur l'herbe</em> qui fit scandale.
<pre>Le <strong>Second Empire</strong></pre>
Louis-Napoléon Bonaparte, Prince-Président, restaure l'Empire après le plébiscite le 2 décembre 1852 et devient Napoléon III. Le second Empire s'achève en 1870 par la défaite de Napoléon III devant les armées de la Prusse et des états allemands (capitulation de Sedan). La République est proclamée le 4 septembre à l'Hôtel de Ville de Paris.
<pre>Le marchand d’art, Ambroise <strong>Vollard</strong> </pre>
né à Saint-Denis (Réunion), 1868 - décédé à Paris, 1939<br />
Ecrivain et éditeur, Ambroise Vollard est surtout l'un des grands marchands d'art de l'époque. Il expose Manet, Cézanne, Van Gogh, les peintres nabis, Picasso, Matisse, de Vlaminck et Derain. Son portrait a été réalisé par les plus grands artistes.Glossaire des arts visuels2007-04-17T22:38:30+02:00tag:chantegreld.free.fr,2007-04-17:/22dachaVous trouverez ici des définitions des termes spécifiques appartenant au domaine des arts visuels.
L’anatomie
Étude qui permet de comprendre la structure et le mécanisme de fonctionnement du corps humain. Les artistes ont été depuis longtemps intéressés à cette discipline et ont... <!--***** Danielle chantegrel -Master Web édito- Université de Poitiers-SHA -promo 2007- *****
*** conception d'un site prototype pédagogique : Visite au musée...***
** projet réalisé dans le cadre du stage professionnel au Musée d'Orsay **
--><br />
Vous trouverez ici des définitions des termes spécifiques appartenant au domaine des arts visuels.
<br />
<pre><strong>L’anatomie</strong></pre>
Étude qui permet de comprendre la structure et le mécanisme de fonctionnement du corps humain. Les artistes ont été depuis longtemps intéressés à cette discipline et ont participé à des dissections de corps.
<pre><strong>Les angles de vue</strong></pre>
Le regard du photographe est dirigé vers le bas (plongée) ou porté à hauteur du sujet (vue frontale) ou dirigé vers le haut (contre-plongée).
<pre><strong>L’architecture</strong></pre>
Ce terme désigne l’art de construire un bâtiment. On distinguera alors des styles, des périodes, des procédés : l’architecture classique, l’architecture métallique, …
<pre><strong>L’échelle des plans</strong></pre>
Dans une peinture, une photographie, sur un écran de cinéma, … l’artiste échelonne les plans, du plus proche au plus lointain. Le plan qui semble le plus éloigné s’appellera l’arrière-plan. Le plan le plus proche de nous se nommera premier plan. Les plans entre ces deux plans seront désignés comme plans intermédiaires ou suivant un numéro d’ordre : deuxième plan, troisième plan, etc.
<pre><strong>L’atelier</strong></pre>
Par ce mot, on désigne l’endroit où les œuvres sont créées. L’atelier peut être celui d’un seul artiste ou de plusieurs, sous la direction d’un maître. On englobe alors sous ce terme aussi bien le lieu que les artistes, les apprentis, les aides... qui gravitent autour. Le terme "académie" peut également être utilisé.
<pre><strong>Le cadrage</strong></pre>
Le cadrage est le choix de ce que l'on fait entrer dans le cadre. Le cadre est ce qui délimite la scène. Tout ce qui n'est pas montré est défini comme hors-champ. Les cadrages sur un personnage délimitent des plans de plus en plus serrés jusqu'au gros plan, la tête par exemple.
<pre><strong>Le châssis</strong></pre>
Cadre en bois qui permet de fixer et de tendre la toile d’une peinture.
<pre><strong>Le chevalet</strong></pre>
Support traditionnellement en bois qui permet au peintre de poser son tableau. On parle de peinture de chevalet pour désigner un tableau. Pour la peinture en extérieur, le chevalet est pliable et plus léger pour être transportable.
<pre><strong>Le clair-obscur</strong></pre>
Le clair-obscur est un procédé qui permet, par un jeu de contraste, de faire surgir de l’ombre des parties éclairées par une lumière diffuse.
<pre><strong>Le croquis</strong></pre>
La réalisation d’une oeuvre est fréquemment précédée d’études telles qu’esquisses, croquis, schémas ou maquettes. L’artiste indique son idée à l’aide d’un dessin rapide aux traits, au crayon ou à la plume. Ce dessin peut également être en couleur.
L’observation de ces travaux préparatoires permet souvent de saisir le processus de création, la réflexion de l’artiste, ses hésitations et ses choix.
<pre><strong>décoratif</strong></pre>
Ce qualificatif s’applique aux éléments destinés à décorer, orner, embellir. Les motifs sont appliqués sur les objets utilitaires (ameublement, costume, orfèvrerie, céramique, tapisserie…) Chaque période historique définit une ligne décorative ou style. Quelquefois, se dégage une esthétique particulière qui engage un courant artistique dans sa globalité : Art nouveau, Arts déco, Bauhaus…
<pre><strong>L’estampe</strong></pre>
Une estampe est une image imprimée sur du papier à l’aide d’une plaque gravée ou dessinée. La pratique de l’estampe apparaît en Chine au Xe siècle, puis se développe au Japon à partir du XIIe siècle. Les grands artistes japonais de cette technique sont Hiroshige (1797-1858), Utamaro (1753-1806) et Hohusaï (1760-1849). <br />
L’estampe monochrome est obtenue à partir d’une seule planche gravée. Pour les estampes polychromes, il y a autant de planches gravées que de couleurs à obtenir. Les impressions se superposent jusqu’à la restitution de la totalité des couleurs souhaitées par l’artiste.
<pre><strong>L’esthétique</strong></pre>
Science du beau dans l’art, conception de ce qui est beau.
<pre><strong>Le feuillet de paravent</strong></pre>
Un paravent est un écran qui protège des regards et des courants d’air. Il est composé de panneaux articulés appelés feuillet. C’est un objet utilitaire et souvent décoratif.
<pre><strong>La gravure</strong></pre>
La technique de la gravure permet la diffusion d’images bon marché par impressions multiples obtenues au moyen d’une plaque encrée (bois, métal, lino, pierre…) ; la reproduction peut être prévue en noir et blanc ou en couleur. L’artiste réalise le dessin original et fournit des indications à un graveur qui transpose le dessin
original sur une plaque. Cette plaque est confiée à l’imprimeur. Celui-ci encre la plaque gravée et l’imprime. L’encre, étendue sur les parties en relief, se dépose par pression sur le support de papier ; les zones creusées n’étant pas encrées restent en réserve, c'est-à-dire elles laisseront apparaître la couleur du support.
<pre><strong>Le hors-champ</strong></pre>
Désigne ce qui est invisible hors du cadre ou « hors-champ ». Le hors-champ est beaucoup exploité dans l’art cinématographique pour suggérer l’apparition ou la disparition.
<pre><strong>La lithographie</strong></pre>
On parle de lithographie pour désigner la gravure d’un texte ou d’un dessin réalisée sur une pierre calcaire au grain très fin.
<pre><strong>Une matière mate</strong></pre>
Une matière mate, par opposition à une matière brillante, absorbe la lumière.
<pre><strong>Le modelé</strong></pre>
Rendre le modelé d'un objet ou d'une personne, c'est suggérer le volume dans un espace plan (tableau, gravure, dessin) grâce à des effets d'ombres et lumières. L'illusion du relief est réalisé techniquement par des dégradés de couleurs ou des hachures ou des surfaces estompées du clair au foncé.
<pre><strong>monochrome</strong></pre>
On dit qu’une peinture est monochrome lorsqu'on ne perçoit qu’une seule couleur.
<pre><strong>Le motif</strong></pre>
Peindre sur le motif, c'est réaliser une peinture de paysage sur le lieu même qui est représenté. Cela permet d'y travailler en extérieur avec la lumière naturelle du jour. Le peintre installe son chevalet portatif sur le motif. Il utilise des peintures conditionnées dans des tubes d'étain. Cette pratique s'oppose à la peinture d'atelier qui consiste à concevoir un paysage d'après des croquis ou une documentation. Les études réalisées sur le motif étaient autrefois destinées à préparer un tableau réalisé plus tard dans l'atelier. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la peinture de plein air devient une pratique courante.
<pre><strong>Une peinture</strong></pre>
Ce mot peut désigner soit une œuvre peinte, soit la technique de réalisation de l’œuvre peinte et peut se confondre avec le terme de tableau.
<strong><pre>La peinture illusionniste</pre></strong>
Terme utilisé pour qualifier une peinture qui, par les procédés de la perspective, donne l’illusion, l’impression, de la réalité.
<strong><pre>La peinture sur le motif</pre></strong>
Une peinture sur le motif, signifie que la peinture a été réalisée en plein air, hors de l'atelier, à la lumière naturelle. Le paysage devient alors le motif de la peinture. Ce terme apparaît au XIXe.
<pre><strong>La perspective</strong></pre>
Regroupe plusieurs procédés qui permettent d’obtenir un effet de profondeur au tableau.
<pre><strong>La perspective aérienne ou atmosphérique</strong></pre>
Fréquemment utilisée pour suggérer une illusion de profondeur par une altération progressive des formes et des couleurs : les couleurs sont plutôt saturées au premier plan, pour devenir plus pâles et plus floues à l'arrière-plan, parfois bleutées à l’horizon.
<pre><strong>La perspective angulaire</strong></pre>
C’est un procédé de dessin illusionniste qui cherche à évoquer une profondeur. Une construction géométrique utilisant une ligne d'horizon et de deux points de fuite permettent de positionner les objets sur le tableau. L’objet dessiné est vu suivant deux faces. Elle se distingue de la perspective à point de fuite unique qui montre l’objet en vue frontale.
<pre><strong>La perspective linéaire</strong></pre>
On appelle perspective linéaire un ensemble de règles de dessin,
codifié au début du XVe siècle. Le dessin régulateur géométrique
obtenu contribue à donner une illusion d'espace profond. L'artiste
utilise une ligne d'horizon et un ou plusieurs points de fuite où
convergent les obliques. Toutes les dimensions des objets diminuent
à l’approche de la ligne d’horizon.
<pre><strong>La photographie</strong></pre>
La photographie a été inventée au début du XIXe siècle. Certains artistes, comme Degas ou Bonnard, ont pratiqué cette nouvelle technique.
<strong><pre>Le style</pre></strong>
Manière de traiter des éléments formels. Il s’applique à une oeuvre quelle que soit sa nature (peinture, architecture, mobilier…). Un inventaire des caractéristiques est effectué et permet de réaliser une classification stylistique. On parle plus volontiers de style pour une architecture, le mobilier ou le costume. Le mot école ou mouvement est employé davantage pour le domaine des Beaux-arts (peinture, sculpture).
<pre><strong>Une vue en plongée</strong></pre>
On parle de vue plongeante ou de plongée, quand le regard est
dirigé vers le bas.
<pre><strong>Le point de fuite</strong></pre>
On appelle point de fuite le point d'intersection des obliques
dites fuyantes. C'est un élément fondamental de la construction
d'une perspective.
<pre><strong>Le point de vue</strong></pre>
Désigne l’emplacement où l'on se place pour observer quelque chose.
L’objet est alors vue selon différents angles de vision ou point de
vue : vue de trois quarts dos, de profil, de trois quarts face, de
face, en plongée, en contre-plongée…
<pre><strong>polychrome</strong></pre>
Une peinture, une sculpture ou un élément d’architecture est dit
polychrome lorsqu’il emploie plusieurs couleurs. Par exemple dans
l’œuvre, la petite danseuse de Degas, le bronze est patiné noir
pour les cheveux, en rose pour les lèvres et les chaussons, en
jaune pour le corsage. Le tutu est ocre, le ruban, rose et le socle
de la sculpture, brun.
<pre><strong>L’illusion de profondeur</strong></pre>
Le tableau est une surface plane. Parfois le peintre veut suggérer
une illusion de profondeur. Il crée des formes plus petites qui
paraîtront lointaines et d’autres plus grandes qui sembleront
proches. Nous voyons ainsi successivement sur un tableau : le
premier plan, les plans intermédiaires et l’arrière-plan.
<pre><strong>La représentation de l’espace</strong></pre>
Englobe tous les procédés et techniques qui permettent de montrer
un espace à trois dimensions, comme la perspective.
<pre><strong>en réserve</strong></pre>
La zone du support qui n’est pas recouverte de peinture est dite «
en réserve ».
<pre><strong>saturé</strong></pre>
Une couleur pure est dite saturée. Elle est au maximum de son
intensité chromatique. Une couleur est dite désaturée lorsqu'elle
est moins intense, moins éclatante.
<pre><strong>La sculpture</strong></pre>
Création d’une forme esthétique en trois dimensions. Elle peut être
réalisée dans des techniques variées ( on peut modeler, souder,
assembler, polir, tailler, …) et être composée de matériaux très
différents (terre, marbre, calcaire, granit, bronze, métal, fer,
plastique...). Elle peut être d’un seul tenant ou composé de
morceaux assemblés. Reliefs, creux, méplats, plans permettent de
créer le volume de la sculpture.
<pre><strong>Sculpture : Le relief</strong> </pre>
Un relief est un ouvrage comprenant des éléments qui se détachent
plus ou moins sur un fond. Le fond, c'est le plan le plus reculé
d'un relief sur lequel se détachent les formes en saillie.
<pre><strong>Sculpture en haut-relief :</strong></pre>
Dans le haut-relief, les formes figurées en relief sur un fond
représentent plus de la moitié du volume réel d'un corps ou d'un
objet sans en excéder les trois quarts.
<pre><strong>Sculpture en bas-relief :</strong></pre>
Dans le bas-relief, les formes se détachent peu du fond.
<pre><strong>Sculpture en ronde-bosse :</strong></pre>
Une ronde-bosse est une sculpture qui est toujours présentée sans
fond. On peut en faire le tour. Elle se distingue en cela du
bas-relief et du haut-relief.
<pre><strong>Sculpture : Le modelage</strong></pre>
Le modelage, c'est la mise en forme d'un matériau plastique comme
la terre, la cire et le plâtre. Le résultat de cette opération est
également appelé un modelage.
<pre><strong>Le statuaire</strong></pre>
Art de représenter en rond-bosse la figure humaine ou animale... On
parle du statuaire grec, du statuaire romain, du statuaire
occidentale, ...
<pre><strong>La toile</strong></pre>
La toile est un tissu en lin, en coton ou en chanvre. Le support
d’une peinture sur toile est généralement du lin. Elle peut être
tendue sur un châssis.
<pre><strong>La touche</strong></pre>
C’est le dépôt de la matière colorée par la brosse ou le pinceau.
<pre><strong>Le vernis</strong></pre>
C’est la couche de finition qui protège un tableau de l’air
ambiant. Le peintre utilise une résine translucide diluée dans un
dissolvant.<br />Styles, académies, écoles, mouvements artistiques, ...2007-04-17T22:24:29+02:00tag:chantegreld.free.fr,2007-04-17:/31dachaVous trouverez ici des définitions par ordre alphabétique pour retrouver le nom d'un courant artistique de la deuxième moitié du XIXe aux premières années du XXe siècle.
L’Académie Julian
L’Académie Julian fut fondée par Rodolphe Julian en 1860. Elle est située au 31 de la rue... <!--***** Danielle chantegrel -Master Web édito- Université de Poitiers-SHA -promo 2007- *****
*** conception d'un site prototype pédagogique : Visite au musée...***
** projet réalisé dans le cadre du stage professionnel au Musée d'Orsay **
-->
Vous trouverez ici <strong>des définitions par ordre alphabétique</strong> pour retrouver le nom d'un courant artistique de la deuxième moitié du <strong>XIXe aux premières années du XXe siècle</strong>.<br />
<br />
<strong><pre>L’Académie Julian</pre></strong>
L’Académie Julian fut fondée par Rodolphe Julian en 1860. Elle est située au 31 de la rue du Dragon à Paris.
C’est un atelier libre qui prépare les élèves au concours d’entrée à l’école des Beaux-Arts.
<strong><pre>L'Académie Ranson</pre></strong>
Paul Ranson élève de l'Académie Julian, est un peintre nabi. Il fonde en 1908 sa propre académie. A sa mort prématurée l'année suivante, les enseignements sont repris par ses amis Nabis, Paul Sérusier notamment.
<pre><strong>L’Antiquité</strong></pre>
Il s'agit de la période historique qui délimite le temps de rayonnement des plus anciennes civilisations : on parlera de l’Antiquité égyptienne, grecque ou romaine.
<strong><pre>L’académisme</pre></strong>
Ce mot désigne les principes artistiques préconisés par l’Académie Royale, instituée depuis le XVIIe siècle et poursuivi par l’Académie des Beaux-arts, instituée au XIXe. L’Art académique se reconnaît pour ses références à l’Antiquité gréco-romaine, la maîtrise parfaite du dessin et l’anatomie du corps humain. Les œuvres, présentées dans les Salons officiels, étaient récompensées par des jurys attachés à ces valeurs traditionnelles.
<strong><pre>L’Art déco</pre></strong>
Courant artistique, succède à l’Art nouveau, ce terme apparaît après l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industries modernes qui se tient à Paris en 1925 ; les influences sont nombreuses : Wiener Werkstätte, mode égyptienne, cubisme et constructivisme ; commence vers les années 1918 et rentre dans sa
période d’apogée en 1925 (d’où son nom de style 1925) et dure jusque vers les années 1930.
<strong><pre>L’Art nouveau</pre></strong>
Un nouvel esthétisme, d’inspiration japonaise, voit le jour en Europe. Il s’étendra dans tous les champs artistiques : architecture, objet du cadre de vie, décoration, peinture, sculpture. Ce style utilise l’ornementation des courbes sinueuses de la nature, le motif floral, végétal ou animal, la femme alanguie. Il
prendra ce nom d’Art nouveau en France, Modern Style en Angleterre, Jugendstil en Allemagne, Style liberty en
Italie. Il est aussi connu sous le nom de style 1900.
<strong><pre>L’Arts and crafts</pre></strong>
Ce mouvement est apparu en Angleterre à la fin du XIXe siècle. Il connaît un retentissement international, et
ouvre la voie à une nouvelle conception des arts décoratifs en proposant d'embellir le cadre de vie quotidien en
unissant les recherches artisanales, industrielles et artistiques.
<strong><pre>Les Arts déco</pre></strong>
Ce terme est aussi utilisé pour désigner l’école nationale des Arts décoratifs (Ensad), dite des « Arts déco ».
L’ancêtre de cette école s’appelait La fondation de l’École royale gratuite de dessin de Paris et a été fondé
en 1767.
<pre><strong>Les Arts décoratifs</strong></pre>
Cette expression désigne les recherches artistiques de la fin du XIXe sur l’environnement, le mobilier, les
objets usuels, … En 1882, sous l’impulsion de l’essor économique industriel, se crée l’Union centrale des arts
décoratifs, l’UCAD. Sa vocation est de promouvoir l’art dans tous les domaines liés à l’industrie : <em>« le
beau dans l’utile »</em>. Plusieurs courants artistiques participent à cette réflexion : Arts and Crafts, les
nabis, l’Art nouveau… Le concept d’expositions universelles date de cette époque.
<strong><pre>Les Arts primitifs ou Arts Premiers</pre></strong>
Ces expressions désignent les œuvres des sociétés archaïques « sans écriture », l’art du début de l’humanité.
Les productions artistiques regroupent des arts provenant d’Asie, d’Afrique, d’Afrique du Nord (pour désigner
les pays musulmans), d’Océanie, d’Amérique Centrale… D’autres termes ont été utilisés puis abandonnés, car
ressentis comme péjoratifs : Art sauvage, Art traditionnel, Art nègre… ; le sujet est toujours polémique ; aucun
consensus véritable n’a été réellement trouvé à ce jour.
<strong><pre>Le classicisme</pre></strong>
Sous ce terme, sont regroupés tous les artistes qui trouvent leur inspiration dans l’Antiquité grecque ou romaine.
<strong><pre>Le cloisonnisme</pre></strong>
Ce terme désigne un mouvement artistique de la fin du XIXe. Les artistes réutilisent la technique des émaux : la
surface colorée est morcelée et est cernée par un trait épais. Cette manière de faire évoque également la
technique du vitrail mais s'inspirent aussi fortement des estampes japonaises, des images d'Épinal et des Arts
primitifs.
<strong><pre>Le cubisme</pre></strong>
<em>Les demoiselles d’Avignon</em>, 1907, de Picasso est considéré comme le premier tableau cubiste. Les œuvres
cubistes proposent de montrer les choses de façon sous plusieurs facettes sur un même support. Le cubisme suivra
plusieurs évolutions : on parlera de cubisme analytique ou hermétique, de cubisme synthétique.
<strong><pre>L’Ecole de Pont-Aven</pre></strong>
Dès 1886, mais surtout de février à octobre 1888, un foyer artistique se constitue dans un village breton, autour de Paul Gauguin et d'Emile Bernard. On l'appellera l'Ecole de Pont-Aven. Les artistes y cherchent un renouveau de leur une peinture, loin de Paris et de l'impressionnisme : Ils entendent affirmer l'usage du cerne,
plutôt que dissoudre les formes et leur contour. Ils peignent des tableaux aux couleurs unies et pures et rejettent les effets illusionnistes de perspective. Ils sont cloisonnistes ou synthétistes.
<strong><pre>L’École des Beaux-arts</pre></strong>
L'École des beaux-Arts est une institution qui forme ses élèves en peinture, sculpture ou architecture. Elle les
prépare au Concours du Prix de Rome qui sélectionne un lauréat par an dans chaque discipline artistique.
Celui-ci peut alors séjourner à Rome pour parfaire sa formation au contact des chefs d’œuvre de l'art italien. A
son retour en France, l'artiste bénéficie de commandes officielles.
<strong><pre>Les estampes japonaises</pre></strong>
Vers la fin des années 1880, le Japon sort d’un isolement de près de deux siècles. A cette période, il est assez facile d'acquérir des estampes japonaises à Paris : elles sont même vendues dans les grands magasins parisiens ! Cependant, les estampes japonaises ne sont pas que des objets de curiosité : de nombreux artistes découvrent l'art japonais. Ils y puisent des éléments nouveaux pour nourrir leur recherche sur le format, la représentation de l'espace, le cadrage, le point de vue, …
<strong><pre>Les images d'Épinal</pre></strong>
Ce sont à l’origine, au XVe siècle, des gravures de thèmes exclusivement religieux, destinées à éduquer enfants et adultes. A partir de la Révolution, les sujets deviennent très variés : images religieuses, historiques (les faits de Révolution française, les batailles, les uniformes militaires… ). Au XIXe, ces gravures s’ouvrent aux images enfantines ou sont tirées de romans à succès. Elles sont vendues par des colporteurs. Les images d'Épinal doivent leur nom à Jean-Charles Pellerin (1756- 1836), qui fut le premier imprimeur à éditer en série ce type d'image. Il habitait la ville d'Épinal (Vosges). Au fil du temps l'Image d'Epinal se transforme : Le tableau unique est remplacé par une planche composée d'une histoire, de dessins, de chansons… Parfois on peut trouver des Images qui sont des sortes de devinettes où le but du jeu est de trouver un objet caché, très souvent il fallait retourner l'image tête-bêche pour le voir plus facilement. L'expression image d'Épinal a pris au fil du temps un sens figuré, qui désigne une vision emphatique, traditionnelle et naïve, qui ne montre que le bon côté des choses.
<strong><pre>L’impressionnisme</pre></strong>
Le mot "impressionniste" est forgé, en 1874, par le critique d'art Louis Leroy qui, à propos de la toile de
Claude Monet <em>Impression, soleil levant</em>, écrit :
<blockquote>"Impression, j'en étais sûr puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l'impression
là-dedans..."</blockquote>
Ce terme "impressionnisme" s'applique à un courant artistique novateur de peintres. Ils peignent sur le motif (c’est-à-dire en plein air), déposent la peinture en touches, adoptent des coloris clairs. Ils veulent saisir l'instant, être attentifs aux lumières et aux ombres.
<strong><pre>Les nabis</pre></strong>
Le nom nabis signifie "les prophètes" en hébreu et en arabe. Le tableau de Sérusier, <em>Le talisman</em>, qu’il a peint sous la dictée de Gauguin en 1888, a annoncé la naissance de ce courant artistique. Le groupe des nabis, actif jusqu'au début du XXe siècle, est composé de : Ranson, Denis, Bonnard, Ibels, Vuillard, Roussel. Les influences sont multiples : les primitifs de la Renaissance italienne, les images populaires, les estampes japonaises, les symbolistes. Ils se référent aux peintres comme Cézanne, Puvis de Chavanne, Redon et bien sûr
Gauguin.
<strong><pre>Le néo-classicisme</pre></strong>
Le néo-classicisme est un mouvement artistique qui puise son inspiration dans l’Antiquité classique. C’est un
style austère et sobre. Il sert de fondement à l'Art académique. Il est incarné par David et Ingres au début du
XIXe siècle.
<strong><pre>L’orientalisme</pre></strong>
Le goût pour les civilisations orientales se manifeste dès l’Antiquité. Il s’épanouira au XIXe siècle. Les
campagnes napoléoniennes d’Egypte, la colonisation de l’Algérie, les guerres de Crimée et d’Indochine,
l’ouverture du canal de suez,… ont été comme autant d’événements qui ont provoqué l’intérêt, en France, pour
ces contrées. Voyageurs, artistes, scientifiques diplomates, ambassadeurs… sont à la recherche de documents et
de contacts. Ils se rendent dans les contrées les plus reculées pour y faire des relevés ethnographiques, des
campagnes scientifiques, des reportages souvent accompagné d’artistes ; dessins, cartes, photographies sont
réalisés… afin d’étudier toutes les cultures du Moyen-orient. Au retour, c’est souvent un Orient imaginaire,
rêvé (poétique, érotique et brutal), à la fois romantique et exotique qui est décrit dans les tableaux, les
sculptures, les œuvres romanesques littéraires.
<strong><pre>Les primitifs du Quattrocento</pre></strong>
Le Quattrocento (XVe siècle italien) désigne la première période artistique de la Renaissance qui se développe
en Italie. Il signale le renouveau pour la culture gréco-romaine. Les premiers peintres de ce courant, Duccio de
l'École siennoise, Giotto, Fra Angélico de l’École florentine, sont désignés sous le vocable de primitifs. Ils
élaborent les principes de la perspective et les canons du corps humain. Les œuvres sont réalisées à la tempera
(procédé de fresque utilisant dune peinture à la détrempe : pigments liés à une émulsion de jaune ou de blanc
d’œuf.
<strong><pre>Le style pompier</pre></strong>
Ce vocable est surtout utilisé péjorativement par les détracteurs de l’art officiel académique. Il désigne le
style des peintres néoclassiques dont les peintures sont souvent grandiloquentes, comme : Bougueneau, Gérôme,
Couture.
<strong><pre>Le symbolisme</pre></strong>
C'est l'écrivain Albert Aurier qui pose les bases d'un symbolisme pictural dans des articles parus en 1890 et
1891 dans la revue <em>Le Mercure de France</em> :
<blockquote><em>« L'oeuvre d'art devra être :
<ol>
<li>idéiste, puisque son idéal unique sera l'expression de l'Idée</li>
<li>symboliste, puisqu'elle exprimera cette idée en forme</li>
<li>synthétique, puisqu'elle écrira ces formes, ces signes, selon un mode de compréhension générale</li>
<li>subjective, puisque l'objet n'y sera jamais considéré en tant qu'objet, mais en tant que signe d'idée perçu
par le sujet</li>
<li>(c'est une conséquence) décorative, car la peinture décorative proprement dite, telle que l'ont conçue les
Egyptiens, très probablement les Grecs et les Primitifs, n'est rien autre chose qu'une manifestation d'art à la
fois subjectif, synthétique, symboliste et idéiste. »</li></ol></em></blockquote>
<strong><pre>Le synthétisme</pre></strong>
Paul Gauguin, avec Emile Bernard, met au point le synthétisme. C'est une peinture qui tend au décoratif et qui
remet en cause les conventions occidentales de la peinture. Ce mouvement est une réaction contre
l'impressionnisme et le naturalisme.
Les thèmes de ces peintures s'inspirent de la réalité mais le motif est recomposé par le jeu abstrait de formes
simplifiées, soulignées de contours sombres. Les couleurs sont posées en aplat et prennent des tons vifs.
L'effet réaliste de la perspective est aboli. La schématisation de la forme caractérise notamment ce courant.L'enfant au pâté de sable2007-04-17T21:52:01+02:00tag:chantegreld.free.fr,2007-04-17:/30dachaCommentaire sur l'oeuvre : L'enfant au pâté de sable de Pierre Bonnard
vers 1894Commentaire sur l'oeuvre : <em>L'enfant au pâté de sable</em> de Pierre Bonnard<br />
<strong>vers 1894</strong> <!--***** Danielle chantegrel -Master Web édito- Université de Poitiers-SHA -promo 2007- *****
*** conception d'un site prototype pédagogique : Visite au musée...***
** projet réalisé dans le cadre du stage professionnel au Musée d'Orsay **
-->
<br />
<li><strong>Pour voir</strong> un agrandissement de l’œuvre :<br />
<img src="/images/Sortie.png" title="vers le site du Musée d'Orsay" alt="vers le site du Musée d'Orsay" />
<a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire.html?no_cache=1&zoom=1&tx_damzoom_pi1%5BshowUid%5D=1988" hreflang="fr">zoom sur l'oeuvre</a></li><br />
<pre>Un enfant jouant au sable</pre>
Un très jeune enfant accroupi, vu de dos, joue avec une pelle et un seau. Il est vêtu d'un tablier à carreaux.
Sur sa tête, une large masse sombre semble le coiffer. S'agit-il de sa chevelure ou d'un béret ? Notre regard se
porte sur cet enfant. Il est le centre et le thème du tableau. Il est dessiné sur une longue étendue sablonneuse
de couleur ocre. A l’arrière-plan, on voit un arbuste taillé en boule, un oranger, dans sa caisse de bois. Deux
marches du perron conduisent à une porte dont on aperçoit le chambranle.<br />
<pre>Les motifs du tableau</pre>
Le tableau, <em>L’enfant au pâté de sable de Pierre Bonnard</em> est très dépouillé. Le regard du spectateur est
d’abord attiré par l’enfant, puis chemine vers les autres éléments du tableau : l’oranger, les marches du
perron, le chambranle de la porte à l’arrière-plan. Les jouets de l’enfant sont dans les même coloris que les
vêtement de l’enfant (des noirs colorés) ; les autres éléments sont plus fondus avec l’arrière-plan ocre
auxquels ils appartiennent en tant que cadre ou décor de la scène.
Un format original : Ce tableau a été conçu par Pierre Bonnard, à l’origine, pour être un panneau de paravent.
Il en a gardé un format vertical très allongé : il mesure 1,67 m de haut pour une largeur de 0,50 m. La surface
du tableau, de coloris ocre, est ponctuée des éléments figurés : l’enfant, le seau, la pelle, l’oranger, le
perron. Tout semble flotter. Cette manière d’étager les éléments dans un format allongé évoque l’influence
certaine des estampes japonaises que Pierre Bonnard admirait tant.<br />
<pre>L’affirmation de la surface du tableau</pre>
Pierre Bonnard, dans ses tableaux, accentue le caractère plan de la surface peinte. Il ne cherche pas à donner
une illusion de profondeur par un effet de perspective : L’étendue ocre du sol, prolongée par le mur ocre ainsi
que la toile du tableau qui transparaît, sont perçues comme une seule et même surface, unie dans un même
coloris. Pierre Bonnard ne cherche pas non plus à rendre le volume du corps : les carreaux des vêtements sont
mis à plat ; leur dessin n’épouse ni les volumes du corps ni les plis que ferait un tissu. Ce procédé est repris
dans plusieurs de ses œuvres.<br />
<pre>Du paravent au tableau</pre>
Cette œuvre, <em>L'enfant au pâté de sable</em>, était à l'origine le quatrième feuillet d'un paravent ce qui
explique son format très original. Une photographie, datant de 1905, représente le peintre Pierre Bonnard : il
travaille dans son atelier ; à l'arrière plan, on aperçoit le paravent avant son démantèlement. Sur le projet
initial intitulé <em>Paravent aux lapins ou Ensemble champêtre</em> (croquis feuillet 30 recto), on devine la
silhouette de l'enfant accroupi, le bac de l'oranger, l’esquisse d’un autre enfant debout. Pourquoi le tableau
actuel a-t-il été isolé du paravent ? Ce panneau a paru trop différent des trois autres : représentant une
composition végétale, ils sont plus décoratifs et plus saturés de formes et de couleurs.<br />
<pre>Les estampes japonaises</pre>
Vers la fin des années 1880, le Japon sort d’un isolement de près de deux siècles. A cette période, il est assez
facile d'acquérir des estampes japonaises à Paris : elles sont même vendues dans les grands magasins parisiens !
Cependant, les estampes japonaises ne sont pas que des objets de curiosité : de nombreux artistes découvrent
l'art japonais. Ils y puisent des éléments nouveaux pour nourrir leur recherche sur le format, la représentation
de l'espace, le cadrage, le point de vue… Pierre Bonnard a eu l’occasion de s’intéresser à cette nouvelle
esthétique grâce à une exposition consacrée à l’art japonais et qui a eu lieu à Paris à l’école des Beaux-arts
en 1890.<br />
<pre>L'influence des estampes japonaises</pre>
Durant la période de la fin des années 1880, l'influence de l'art japonais va se manifester dans tous les
domaines artistiques : arts décoratifs ou arts plastiques. Un nouveau courant artistique est né et prend le nom
de japonisme. L’attirance pour des objets (éventail, paravent, estampes japonaises, …) prouve l’intérêt suscité
par tout ce qui vient du Japon. On retrouvera ces objets comme motifs dans les œuvres de certains peintres (Paul
Gauguin, Vincent van Gogh, Edouard Manet…). Pierre Bonnard et les nabis n’échappent pas à l’influence du
japonisme.<br />
<pre>Détrempe à la colle</pre>
Pour son œuvre, <em>L'enfant au pâté de sable</em>, Pierre Bonnard a utilisé une technique de peinture très
ancienne, dite de détrempe à la colle. L’aspect de la surface de ce tableau reste mate et laisse voir la trame
de la toile qui apparaît en réserve en de nombreux endroits. La détrempe est une peinture à l’eau dont les
pigments de couleur sont liés par de la colle végétale ou animale. La toile est non préparée, c'est-à-dire
qu’elle n'est pas enduite d'une couche intermédiaire entre le support et la peinture. La couche picturale
obtenue est très fragile. Un vernis protecteur peut la protéger, mais alors, celui-ci rend le tableau brillant.
Cette technique est notamment utilisée pour la confection de décors de théâtre.<br />
<pre>L’étendue ocre</pre>
L’ocre est un colorant naturel minéral jaune-brun ou brun-rouge. Il est constitué d'argile et d'oxydes de fer ou
de manganèse. L’harmonie colorée du tableau est dans des teintes d’ocre : en bas du tableau, l’enfant joue sur
une surface sablonneuse aux coloris ocrés ; en haut du tableau, à l’arrière-plan, c’est le mur de la maison que
Pierre Bonnard a peint de cette couleur. Les deux plans, mur et sol, sont ainsi mis, par le jeu des couleurs,
sur un même plan : celui du tableau.<br />
<pre>Pierre Bonnard et sa famille</pre>
Pierre Bonnard a pris pour modèle un de ses neveux, Jean Terrasse, dans la propriété familiale "Le Clos" située
au Grand-Lemps dans le département de l'Isère. Les marches, la porte-fenêtre et l'oranger qui sont représentés
dans <em>L'enfant au pâté de sable</em> se retrouvent à l'arrière-plan d’une autre de ses œuvres :
<em>L'après-midi bourgeoise</em>. Jean et Charles ont été les sujets de plusieurs tableaux et de photographies
de Pierre Bonnard. Il aimait prendre ses proches pour modèles : ses neveux, son beau-frère, Claude Terrasse, et
aussi sa femme Marthe.<br />
<pre>Jean Terrasse, le neveu de Pierre Bonnard</pre>
L'enfant sur le tableau semble avoir deux à trois ans. C’est probablement Jean Terrasse, un neveu de Pierre
Bonnard qui est représenté. Des croquis consignés dans un carnet daté "1894-1895" permettent de suivre la
genèse de l’œuvre. Pierre Bonnard avait représenté ses deux neveux, Jean et Charles Terrasse (feuillet 15
verso). L'artiste ne conservera que Jean, le plus âgé, dans la version finale du projet de paravent. Le tableau
n'est pas daté mais Jean est né le 6 mai 1892. On peut donc penser que l’artiste a commencé à le peindre durant
l'été 1894.<br />
<pre>La constitution du groupe des nabis</pre>
Le nom de nabis signifie « les prophètes » en hébreu. Le groupe des nabis s’est constitué, en octobre 1888,
autour d’une peinture de Paul Sérusier, <em>Le talisman</em>. Cette peinture avait été réalisée à Pont Aven sous
la dictée de Gauguin. Elle devient la peinture fétiche du groupe. Les principaux peintres de ce groupe
appartiennent à l’Académie Julian : Maurice Denis, Paul Ranson, Henri-Gabriel Ibels, Pierre Bonnard, Edouard
Vuillard. D’autres artistes sont satellites de ce mouvement, comme Félix Edouard Valloton. Ils se posent en
opposition aux impressionnistes et se sentent des affinités avec des peintres tels : Paul Gauguin, Odilon Redon,
Pierre Puvis de Chavannes, Paul Cézanne. Les influences sont multiples : les primitifs du Quattrocento, les
images populaires, les estampes japonaises, les symbolistes. Ce groupe restera actif une dizaine d'années.Le talisman2007-04-17T20:17:42+02:00tag:chantegreld.free.fr,2007-04-17:/29dachaCommentaire sur l'oeuvre : Le talisman, l’Aven au Bois d’Amour de Paul Sérusier
1888Commentaire sur l'oeuvre : <em>Le talisman, l’Aven au Bois d’Amour</em> de Paul Sérusier<br />
<strong>1888</strong><br /><br /> <!--***** Danielle chantegrel -Master Web édito- Université de Poitiers-SHA -promo 2007- *****
*** conception d'un site prototype pédagogique : Visite au musée...***
** projet réalisé dans le cadre du stage professionnel au Musée d'Orsay **
-->
<br />
<strong>Paul Sérusier</strong> a peint le tableau, <img src="/images/Sortie.png" title="vers le Musée d'Orsay" alt="vers le Musée d'Orsay" /><a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire.html?no_cache=1&S=0&zoom=1&tx_damzoom_pi1%5BshowUid%5D=4033" hreflang="fr"><em>Le Talisman, l’Aven au Bois d’Amour</a></em>, pendant l’<strong>été 1888</strong> lors de son séjour à Pont-Aven. C’est dans ce petit village breton, qu’il côtoie Paul Gauguin dont il suit les conseils. Selon Maurice Denis, Paul Gauguin aurait été à l’instigation du tableau et
aurait dicté à Sérusier les principes à respecter :
<blockquote><em>« Comment voyez-vous ces arbres ? Ils sont jaunes. Eh bien, mettez du jaune ; cette ombre, plutôt bleue, peignez-la avec de l’outremer pur ; ces feuilles rouges ? mettez du vermillon »</em>.</blockquote>
<img src="/images/Sortie.png" title="vers le Musée d'Orsay" alt="vers le Musée d'Orsay" /><a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres/resultat-collection.html?no_cache=1&S=0&zoom=1&tx_damzoom_pi1%5Bzoom%5D=0&tx_damzoom_pi1%5BxmlId%5D=026315&tx_damzoom_pi1%5Bback%5D=fr%2Fcollections%2Fcatalogue-des-oeuvres%2Fresultat-collection.html%3Fno_cache%3D1%26S%3D0%26zsz%3D9" hreflang="fr">Le paysage des rives de l’Aven</a> ne se discerne pas immédiatement dans le tableau ainsi créé par Paul Sérusier. Pourtant, progressivement, en regardant attentivement, les taches colorées deviennent arbres, bâtiment, chemin, plan d’eau… <br />
C’est autour de cette oeuvre majeure que s’est formé <strong>le mouvement nabi</strong>.<br />
Maurice Denis, en 1890, déclare :
<blockquote><em>« Se rappeler qu’un tableau, avant que d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées »</em></blockquote>
La postérité verra, dans ce petit tableau qui n’était à l’origine qu’une étude préparatoire à un tableau, le manifeste d’une peinture pure.<br /><br />
<pre><strong>Pour en savoir plus :</strong></pre>
<ul>
<li>Lisez <img src="/images/Sortie.png" title="vers le musée d'Orsay" alt="vers le Musée d'Orsay" /><a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire/commentaire_id/le-talisman-7071.html?S=0&cHash=b17b6c68a9" hreflang="fr">le commentaire sur l'oeuvre de Paul Sérusier <em>Le talisman, l’Aven au Bois d’Amour</em></a> sur le site du Musée d'Orsay.</li>
</ul>
<ul>
<li>Regardez <strong>le portait des artistes cités :</strong></li>
<ul><li><img src="/images/Sortie.png" title="vers le Musée d'Orsay" alt="vers le Musée d'Orsay" /><a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire.html?no_cache=1&S=0&zoom=1&tx_damzoom_pi1%5BshowUid%5D=2269" hreflang="fr">Paul Gauguin</a></li>
<li><img src="/images/Sortie.png" title="vers le Musée d'Orsay" alt="vers le Musée d'Orsay" /><a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire.html?no_cache=1&S=0&zoom=1&tx_damzoom_pi1%5BshowUid%5D=4068" hreflang="fr">Maurice denis</a></li>
</ul></ul>L'enfant au pâté de sable2007-04-17T20:14:09+02:00tag:chantegreld.free.fr,2007-04-17:/28dachafiche signalétique de L'enfant au pâté de sable de Pierre Bonnardfiche signalétique de <em> L'enfant au pâté de sable</em> de Pierre Bonnard<br /><br /> <!--***** Danielle chantegrel -Master Web édito- Université de Poitiers-SHA -promo 2007- *****
*** conception d'un site prototype pédagogique : Visite au musée...***
** projet réalisé dans le cadre du stage professionnel au Musée d'Orsay **
-->
<br />
<strong>Artiste :</strong> Pierre Bonnard (1867 - 1947)<br />
<strong>Titre de l’œuvre :</strong> <img src="/images/Sortie.png" title="vers le Musée" alt="vers le Musée d'Orsay" /><a href="http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire.html?no_cache=1&zoom=1&tx_damzoom_pi1%5BshowUid%5D=1988" hreflang="fr"><em>L'enfant au pâté de sable</em></a> ou <em>L'enfant au seau</em><br />
<strong>Date de création :</strong> vers 1894<br />
<strong>Support de réalisation :</strong> toile<br />
<strong>Technique de réalisation :</strong> détrempe à la colle<br />
<strong>Dimensions de l’œuvre :</strong> hauteur : 1,67 ; largeur : 0,50 m